laurent nivon

Cette année, j'ai préféré m'abstenir d'un texte pour raison de campagne électorale.

Bonne année à tous

L’année 2006 s’est terminée en douceur… Commencée sous le joug d’un hiver vigoureux, elle s’est achevée par un automne annoncé comme le plus chaud jamais enregistré. Ceux qui avaient alors ironisé sur le réchauffement climatique en sont pour leurs frais.

L’environnement n’a jamais été autant au centre des discussions. C’est une bonne chose. Mais en s’inscrivant dans le débat électoral ou plus précisément en s’affiliant à une classe politique, les écologistes perdent beaucoup de leur crédibilité. Et ça, c’est moins bon.

Comment pouvons nous accepter que la lutte contre le réchauffement de la planète, que la gestion des déchets ou que la production de l’énergie soient suspendues à un résultat électoral ? C’est effarant !

L’écologie ne devrait être ni à droite, ni à gauche mais partout, omniprésente et surtout indépendante.

Certes, la prise de conscience semble réelle et des mesures sont déjà engagées. Mais est-ce suffisant ? Il y a quelques années déjà, la mode du « jetable » avait envahit nos foyers : mouchoirs, lingettes et autres appareils photo. Aujourd’hui, nous tirons gravement la qualité vers le bas à un tel point que petit électroménager, outillage, appareil numérique et autres outils informatiques sont irréparables après tout juste 2ans ! Comme si nos décharges ne se remplissaient pas assez vite…

Il serait temps d’anticiper sérieusement les conséquences de notre comportement terrestre avant de se retrouver au fond du gouffre telle la crise des retraites, clairement identifiée depuis plus de vingt ans mais lâchement ignorée.

Voilà qui donne à réfléchir …

Je souhaite à toutes et à tous une année pleine de vie, de joie, de bonheur,

une année pleine d’espoir, 

une excellente année   2007

Difficile de tourner discrètement la page de 2005 !

Pour bon nombre d’entre nous, le souvenir de cette année aura un goût quelque peu amer.

Amer, au regard des événements peu glorieux qui ont embrasé  nos cités. Amer, car il faut attendre de tels incidents pour que la classe politique mesure la gravité de la situation. Amer, car notre démocratie me semble être en panne de solution.

Plus grave, tout ceci finira dans une stupéfiante banalité, comme le laissait supposer un reportage radiophonique au matin du 1^er janvier : « Nuit normale, seulement 413 voitures brûlées (…) » A ce rythme, demain on entendra : « Nuit normale, seulement 18 personnes tuées, 7 femmes violées, 1500 voitures brûlées…» et puis quoi encore ?

Ce genre de propos minimalistes démontre une nouvelle fois le déphasage entre ceux qui nous dirigent (ou nous informent) et la réalité du terrain. Le plus triste, c’est qu’il en est de même pour tous les petits « désagréments » ou incivilités qui empoisonnent la vie quotidienne : une banalisation latente.

Devant de tels incidents, la réaction devrait être unanime : INDIGNATION

Je reste perplexe devant l’inertie et le manque de réalisme de nos décideurs. S’ils avaient, tant au niveau national que local, pris leurs responsabilités, nous n’en serions pas là ! En ignorant les débordements d’une petite minorité ou en disant « jeunes » pour « voyous », on ne résout pas les problèmes mais surtout on donne pas une image peu flatteuse de la jeunesse actuelle. Appelons un chat un chat et un chien un chien. Attaquons le mal à la base. Redonnons un sens aux mots et aux valeurs.

Quand on veut, on peut…

Sur la route, nous sommes passés de  12000 morts il y a quelques années à 5000 en 2005. Quoi qu’on en dise ou qu’on en pense, le résultat est là.

Pour toutes ces raisons, aux vœux de santé et prospérité, j’ajouterai ceux ci:

Rangeons au placard les vielles idées, utopiques et dépassées qui ont façonné la France d’aujourd’hui !

Représentants politiques troquez vos discours contre des actions adaptées aux réalités du terrain !

Serait-ce un rêve ? Non c’est un vœu !

Tout est question d’envie, de volonté, de courage

Bonne Année 2006